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Petits bonheurs du jour
15 mars 2008

pourquoi se croient-ils indispensables ?

Je suis descendue en ville de bon matin, le ciel était comme moi partagé entre le bleu d’espoir et de grandes taches grises. Je marchais d’un bon pas, contente qu’il soit trop tôt pour que le cul des voitures pourrisse l’air que je respire à leur passage. Mes poumons savent bien que c’est pas parce qu’on ne les voit pas, que les micro particules ne leur compliquent pas la tâche. On est entre les deux tours et je ne pouvais pas échapper à la une des 2 journaux locaux qui avaient organisé un face à face entre les candidats qui se disputent à qui nous infligera son incompétence satisfaite pour les six ans à venir. Dans ma commune limitrophe j’avais deux candidats formidables :des quinquas avancés qui combinaient cœur et intelligence sans s’embarrasser d’étiquettes officielles. D’ailleurs, je trouve ça bizarre que l’appartenance à un parti soit devenue périlleuse pour les candidats. J’ai tiré à pile ou face parce que j’avais confiance en chacun d’eux. Je n’ai jamais compris ce qui peut faire croire à tant d’individus quelconques que leur cité a tellement besoin qu’ils en soient le chef. Et surtout ce qui les empêche de se rendre compte en fin de mandat que ce n’était pas vraiment le cas….un ballottage ça devrait titiller leur orgueil et leur montrer le chemin du retrait puisqu’ils n’ont satisfait qu’une faible marge de la population. Mon maire a été réélu par ses 4000 concitoyens à 65 %. Voilà un homme qui ne s’était pas trompé sur lui-même. A la ville, ils ont droit à deux quadras situés cote à cote au sommet de la courbe de Gauss. Je veux dire que si on prend 100 électeurs au hasard, il y en aura 50 qui seront strictement semblables à eux, coté performances intellectuelles. Maintenant si on regarde leur ego, il faudra chercher 100 électeurs de plus pour en trouver un qui en aie un aussi gros ! Simenon aurait pu choisir l’un ou l’autre pour sa galerie de « moindres ». Cette ville superbe ne cesse de décliner depuis 15 ans comme c’était arrivé à Bordeaux en fin de règne. J’attends le « Juppé » salvateur parce qu’elle a encore de beaux restes. Je suppose qu’il doit en être ainsi dans pas mal de cités en ce moment ! Un ami m’avait dit un jour, qu’en politique c’était comme à la bourse : la mauvaise monnaie chasse la bonne. ... Et la Bourse est en peine en ce moment.
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