Est-ce une fatalité qu'il y aie si peu de noblesse dans la vie politique ?
Hier soir, en zappant comme une malade sur les chaines de la Tnt, en quête d'autrechose que la bouillie qu'on y présentait, je pensais à nos grand-parents. Lorsqu'ils faisaient le marché, surtout celui qui avait lieu seulement de temps en temps, ils étaient interpellés par toutes sortes de bonimenteurs qui cherchaient à leur vendre des chaussettes ou des instruments de couture, étalés dans des parapluies.
Je suppose que tous les badauds n'étaient pas dupes, mais le talent de la plupart de ces harangueurs devaient convaincre une quantité suffisante de chalands pour assurer leur survie. Ca a été la force de notre Président, de convaincre tout un peuple qui n'était pas vraiment de son coté, de piocher dans le parapluie. Hier soir, les quatre électeurs sur dix qui s'étaient deja réveilles les mains vides, pesaient peu dans les discours que des visages deja vus des milliers de fois, nous asssenaient pour affirmer qu'ils étaient les meilleurs.
Est-ce une fatalité qu'il y aie si peu de noblesse dans la vie politique ?
On a un peu la gueule de bois ce matin, parce qu'il est difficile de comprendre ou nous en sommes et où nous allons. Etre bi-polaire c'est bon pour la planète, encore qu'elle aie parfois perdu ou déplacé son Nord au hasard de ses rencontres intersidérales. Pour les français, on ne sait plus. F. Bayrou nous a fait croire qu'à trois, ça irait mieux,. Il n'avait pas tout a fait tort au temps des présidentielles, mais hier soir ça semblait moins vrai. Je ne pense pas que la difference, hier soir, entre les scores des abstentionistes, de la droite et de la gauche aient une valeur significative parcequ'elle est juste de l'ordre de grandeur de l'intervalle de confiance. Pourtant, ils ont tous gagné, à les entendre.
Et de la confiance, il n'y en a plus guère. Hier soir, c'était la fête aux camelots.
C'est triste de voir des sages Thibétains massacrés par une police dictatoriale le jour ou un pays fait si mauvais usage de la démocratie sur les écrans de nos télés.
Reveillons-nous !